C’est l’âme des aïeux que vers l’azur clément
Les grands arbres des bois élèvent lentement,
Debout dans leur vieillesse héroïque et superbe ;
Nos morts, nos jeunes morts, à nous, dorment sous l’herbe.
Quelque broussaille, à peine, aux feuillages penchés,
Jette un rameau vivant sur les premiers couchés
Et rend à nos regards, à l’air sacré qui passe,...