Ô poète insensé, tu pends un fil de lyre
À tout ce que tu vois,
Et tu dis : « Penchez-vous, écoutez, tout respire ! »
Hélas ! non, c’est ta voix.
Les fleurs n’ont pas d’haleine ; un souffle errant qui passe
Emporte leurs senteurs,
Et jamais ce soupir n’a demandé leur grâce
Aux hivers...