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    Ce sont trois vieilles sœurs, trois vénérables fées.
    D’antiques nénuphars grotesquement coiffées.
    En tuniques d’argent, hélas ! pleines de trous,
    Elles hantent encor la forêt de Jailloux.
    Lorsque le vent du soir pleure comme une harpe,
    D’aucuns ont aperçu le bout de leur écharpe,
    Et c’est avec leurs yeux, doucement étonnés,
    Leurs yeux naïfs,...