Mon Dieu ! toi qui sais tout, oh ! ne m’ordonne pas
D’atteindre aux sombres jours de la froide vieillesse ;
De voir mon corps s’user, et tomber pièce à pièce,
Et la destruction me gagner pas à pas ;
D’être un morne objet d’épouvante,
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  Berger du monde, clos les paupières funèbres 
 Des deux chiens d’Yama qui hantent les ténèbres.Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux. 
 Ouvre sa tombe heureuse et qu’il s’endorme en elle,
 O terre du repos, douce aux hommes pieux !
 Revêts-le de silence, ô terre maternelle,
 Et mets le long baiser de l’ombre sur ses yeux.Que le Berger divin chasse... 
