Oreilles, la nature en coquillant qui gire
Vos petits ronds voutés de long et de travers,
Fait en vous un dédale, où bien souvent je perds
Le langage amoureux que pour vous je soupire.
Ô portes de l'esprit, par où le doux Zéphyre
Fait entrer sur son aile et l'amour et mes vers,
Chastes chemins du coeur qui toujours sont ouverts
Pour ouïr les...
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Mon cuer, estouppe* tes oreilles
Pour le vent de merencolie !
S'il y entre, ne doubte mye,
Il est dangereux a merveilles.
Soit que tu donnes ou tu veilles,
Fais ainsi que dy, je t'en prie ;
Mon cuer, estouppe tes oreilles
Pour le vent de merencolie !
Il cause doleurs nompareilles
Dont s'engendre la maladie
Qui n'est pas de...