• Tandis que la nuit froide étage sa terrasse
    Par au-delà des bruyères et des forêts,
    Le soir qui meurt, le soir ! jette sur les marais,
    L’éclair de son épée et l’or de son armure,

    Qui vont flottant au flot le flot, flottants et vains,
    À peine encor frôlés par la splendeur diurne,
    Mais lentement baisés, par la lèvre nocturne
    De la lune pieuse et douce,...

  •  
    Sur le sable du Nil où gisaient ces armures,
    Mon pied poudreux heurtait des ossements humains ;
    Le vent y modulait de sinistres murmures,
    Le chacal déterrait des crânes et des mains.

    Le bras s'est desséché, le sable brille encore :
    Voyez comme avec l'or l'acier se mariant
    Dessine en clous d'azur, sur le fer qu'il décore,
    L'...