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    Des parfums de cytise ont amolli la brise
    Et l’on s’attriste, errant sous le ciel transparent…
    Le soleil agonise… Et voici l’heure exquise…
    Dans le soir odorant, l’on s’attarde en pleurant…

    Tu reviens, frêle et rousse, ô ma belle ! ô ma douce !…
    Comme en rêve, je vois tes yeux lointains et froids,
    Telle une eau sans secousse où le regret s’émousse…...

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    L’absence ni le temps ne sont quand on aime
    MUSSET

    L’absence ni le temps ! Et cependant c’était ―
    Nous le sentions déjà ― c’était la fin du songe ;
    Mais sans nous avouer que le beau vers mentait
    Nous nous laissions charmer par cet heureux mensonge.

    L’absence, mort vivante ! Oh ! la pire des morts !
    Être mort l’un pour l’autre...