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    Mon père, ayez pitié : ­ la vague s’enfle et gronde,
    La vague est toute prête à déborder sur eux,
    Et leurs tremblantes mains n’osent jeter la sonde,
    Tant le flot se hérisse et tant le gouffre est creux.

    Et comme un vil feuillage à travers la tourmente,
    Ils flottent sans espoir d’un meilleur horizon :
    Ils n’ont plus, pour percer la brume...