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Quand le Bédouin qui va de l’Horeb en Syrie,
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort ;Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et rétroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres...