• La plaine un jour disait à la montagne oisive :
    « Rien ne vient sur ton front des vents toujours battu ! »
    Au poète, courbé sur sa lyre pensive,
    La foule aussi disait : « Rêveur, à quoi sers-tu ? »

    La montagne en courroux répondit à la plaine :
    « C’est moi qui fais germer les moissons sur ton sol,
    Du midi dévorant je tempère l’haleine,
    J’arrête dans...

  • La plaine un jour disait à la montagne oisive :
    " Rien ne vient sur ton front des vents toujours battu ! "
    Au poète, courbé sur sa lyre pensive,
    La foule aussi disait : " Rêveur, à quoi sers-tu ? "

    La montagne en courroux répondit à la plaine :
    " C'est moi qui fais germer les moissons sur ton sol ;
    Du midi dévorant je tempère l'haleine ;
    J'arrête...