• Yeux, lacs avec ma simple ivresse de renaître
    Autre que l’histrion qui du geste évoquais
    Comme plume la suie ignoble des quinquets,
    J’ai troué dans le mur de toile une fenêtre.

    De ma jambe et des bras limpide nageur traître,
    À bonds multipliés, reniant le mauvais
    Hamlet ! c’est comme si dans l’onde j’innovais
    Mille sépulcres pour y vierge disparaître...

  • Princesse ! à jalouser le destin d’une Hébé
    Qui poind sur cette tasse au baiser de vos lèvres,
    J’use mes feux mais n’ai rang discret que d’abbé
    Et ne figurerai même nu sur les Sèvres.

    Comme je ne suis pas ton bichon embarbé,
    Ni la pastille ni du rouge, ni jeux mièvres
    Et que sur moi je sais ton regard clos tombé,
    Blonde dont les coiffeurs divins sont...

  • Princesse ! à jalouser le destin d’une Hébé
    Qui poind sur cette tasse au baiser de vos lèvres,
    J’use mes feux mais n’ai rang discret que d’abbé
    Et ne figurerai même nu sur le Sèvres.

    Comme je ne suis pas ton bichon embarbé,
    Ni la pastille ni du rouge, ni Jeux mièvres
    Et que sur moi je sais ton regard clos tombé,
    Blonde dont les coiffeurs divins sont...

  • J’ai longtemps rêvé d’être, ô Duchesse, l’Hébé
    Qui rit sur votre tasse au baiser de tes lèvres.
    Mais je suis un poète, un peu moins qu’un abbé,
    Et n’ai point jusqu’ici figuré sur le Sèvres.

    Puisque je ne suis pas ton bichon embarbé,
    Ni tes bonbons, ni ton carmin, ni tes jeux mièvres,
    Et que sur moi pourtant ton regard est tombé,
    Blonde dont les...

  • Hyperbole ! de ma mémoire
    Triomphalement ne sais-tu
    Te lever, aujourd’hui grimoire
    Dans un livre de fer vêtu :

    Car j’installe, par la science,
    L’hymne des cœurs spirituels
    En l’œuvre de ma patience,
    Atlas, herbiers et rituels.

    Nous promenions notre visage
    (Nous fûmes deux, je le maintiens)
    Sur maints charmes de paysage,
    Ô...

  • Hyperbole ! de ma mémoire
    Triomphalement ne sais-tu
    Te lever, aujourd’hui grimoire
    Dans un livre de fer vêtu :

    Car j’installe, par la science,
    L’hymne des cœurs spirituels
    En l’œuvre de ma patience,
    Atlas, herbiers et rituels.

    Nous promenions notre visage
    (Nous fûmes deux, je le maintiens)
    Sur maints charmes de paysage,
    Ô sœur...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa foi...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi,
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténebres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi,
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...