Protectrice de ce qui s’efface et qui fuit,
    Souveraine des bois, des sommets et des rives,
    Toi qui prêtes un songe illusoire aux captives
    Que le malheur inné de leur race poursuit,

    Toi dont le regard froid et mystique traduit
    Le pâle...

Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Évoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche de porcelaine.

Notre chambre d'hier, où meurt la marjolaine,
N'aura plus ton regard plein de ciel ardoisé,...