• Ceux qui de Rabelais font un vieux faune ivrogne
    Sont des sots. Il n’avait pas le nez purpurin ;
    C’était un philosophe, un Caton Censorin ;
    Il avait un visage et non pas une trogne.

    Son siècle était perdu de vermine et de rogne,
    Et, pour le fustiger avec le fouet d’airain
    De son rire sonore, amer et souverain,
    Ce fut au satirique une rude...

  • Si d'un mort qui pourri repose
    Nature engendre quelque chose,
    Et si la generation
    Se fait de la corruption,
    Une vigne prendra naissance
    De l'estomac et de la pance
    Du bon Rabelais, qui boivoit
    Tousjours ce pendant qu'il vivoit
    La fosse de sa grande gueule
    Eust plus beu de vin toute seule
    (L'epuisant du nez en deus cous)
    Qu'un porc ne hume...