De mes rêves brillans douce et frêle espérance,
Ces chants, que produisit un trop rare loisir,
C’est au poète de la France,
C’est à toi, Béranger, que j’ose les offrir !
J’aurais pu, leur donnant un essor moins rapide,
Les rendre plus dignes de toi ;
Mais ma Muse a pâli d’effroi
Devant vin avenir perfide.
Pourtant, daigne sourire à ses...
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Ode
Des chants, voilà toute sa vie !
Ainsi qu'un brouillard vaporeux,
Le souffle animé de l'envie
Glissa sur son coeur généreux
Toujours sa plus chère espérance
Rêva le bonheur de la France ;
Toujours il respecta les lois...
Mais les haines sont implacables,
Et sur le banc des vils coupables
La vertu s'assied quelquefois.
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