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    I

    Pareil à l'épi mûr devant le moissonneur,
    Me voici face à face avec la mort, Seigneur !
    Je meurs de votre faim, Seigneur ! — L'étude austère
    Ne m'a point emporté vers vous loin de la terre,
    Et le globe et les cieux ensemble m'ont caché
    Le souffle avec la vie, et je vous ai cherché !
    O h ! je vous ai cherché dans l'âge où l'on devine,
    ...

  • Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais,
    Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie,
    Du pays enchanté qu’on ne revoit jamais.

    Sur la haute colline où la route dévie
    Je m’arrête, et vois fuir à l’horizon dormant
    Ma dernière espérance, et pleure amèrement.

    Ô malheureux ! crois en ta muette détresse ;
    Rien ne refleurira, ton cœur ni ta...


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  • Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais,
    Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie,
    Du pays enchanté qu’on ne revoit jamais.

    Sur la haute colline où la route dévie
    Je m’arrête, et vois fuir à l’horizon dormant
    Ma dernière espérance, et pleure amèrement.

    Ô malheureux ! crois en ta muette détresse ;
    Rien ne refleurira, ton cœur ni ta...

  • LAurore désirée, ô filles de Byblos,
    A déployé les plis de son riche péplos !
    Ses yeux étincelants versent des pierreries
    Sur la pente des monts et les molles prairies,
    Et, dans l’azur céleste où sont assis les Dieux,
    Elle rit, et son vol...

  • Maîtresse de la haute Éryx, toi qui te joues
              Dans Golgos, sous les myrtes verts,
    Ô blanche Aphrodita, charme de l’univers,
              Dionaiade aux belles joues !
    Après douze longs mois Adônis t’est rendu,
              Et, dans leurs...


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  • Le Jeune Homme divin, nourrisson de Délos,
    Dans sa khlamyde d’or quitte l’azur des flots ;
    De leurs baisers d’argent son épaule étincelle
    Et sur ses pieds légers l’onde amère ruisselle.
    À l’essieu plein de force il attache soudain
    La roue à...

  • Le Jeune homme divin, nourrisson de Délos,
    Dans sa khlamyde d’or quitte l’azur des flots ;
    De leurs baisers d’argent son épaule étincelle,
    Et sur ses pieds légers l’onde amère ruisselle.

    À l’essieu plein de force il attache soudain
    La roue à jantes d’or, à sept rayons d’airain.
    Les moyeux sont d’argent aussi bien que le ...


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