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    Sur le chaume odorant des champs silencieux
    L’âpre paysan lie encore les javelles.
    Des torrents de rayons plus chauds tombent des cieux.
    Le Fleuve est caressé par des brises nouvelles.

    Le dais du firmament aussi paraît nouveau ;
    Et l’on dirait, tant l’air est limpide et sonore,
    Que sous le calme azur teint de reflets d’aurore
    S’épanouit pour...

  • Comme enfermés et secoués

    En un sac invisible,
    Une ronde de moucherons
    Tourne dans le soleil.

    L’après-midi finit : l’air est vermeil.
    Ainsi que de longues glissoires d’or,
    Des bandes de clarté obliques
    Passent entre les troncs
    Et s’étendent sur les gazons.

    Dans un pli de terrain,
    Un fin...