Je marchais ébloui par le matin vermeil ;
Le fourmillement d’or de la mer au soleil
Aveuglait mes regards ; et je me sentais l’âme
Près d’elle s’alanguir à ses soupirs de femme.
Les flots étincelaient parfois comme des yeux.
Des troupes d’oiseaux blancs...
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La nature, au printemps, semble par sa féerie On dirait qu’elle veut que chaque arbre sourie |
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Tandis qu’à leurs œuvres perverses Pour les petites pâquerettes, |
Qui changes la boue en prairies, |
De la Vergès humils regina des angels, |
Lève-toi ! lève-toi ! le printemps vient de naître. Les larges espaliers, couverts de boutons roses, |
À Madame Eugénie Doche. C’est l’aurore et c’est l’avril,
Et dans le bois abritant |
Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée |
Le printemps ! le printemps ! la magique saison ! Avril a secoué le manteau de l’hiver, |