XV
Cantique de la Vierge dans « Sœur Béatrice »
À toute âme qui pleure,
À tout péché qui passe,
J’ouvre au sein des étoiles
Mes mains pleines de grâces.
Il n’est péché qui vive
Quand l’amour a parlé;
Il n’est âme qui...
XV Cantique de la Vierge dans « Sœur Béatrice »
À toute âme qui pleure, Il n’est péché qui vive |
Comme un voleur de nuit, chez vous la mort avide Quand le fil de nos jours lentement se dévide |
Tout est mort ! ― vers d’autres climats Le vent, pareil à cent taureaux, |
Leurs idylles sont moroses. |
Vous me grondez, amis, de tant parler des morts ! J’en parle encor trop peu : c’est le seul de mes torts ! |
Hélas ! lui répondis-je, aux faiblesses humaines |
Toujours je pleure au nom de mon enfant : Je le revois dans la fleur éphémère ; |
J'ai presque perdu la vue |
Il pleure dans mon coeur |
Je chante et pleure, et veux faire et défaire, |