La neige tapissait la terre
Et frangeait le toit des maisons ;
Au coin de l’âtre, solitaire,
Je regardais mes froids tisons.

Bientôt une douce parole
M’arrache à mon accablement…
« — Viens ! disait-on, car je console
» Des regrets, de l’isolement. » —...

O la rafraîchissante et consolante idée,
Mourir ! trouver enfin le silence et la nuit,
Fermer mes yeux au jour mes oreilles au bruit,
Vider la coupe noire à ma soif accordée,

Dormir, oublier ! puis, toute l’éternité,
Rêver d’amour sans fin, rêver de paix sans lutte...