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        Le mensonge de ces gloires immédiates
        Vers qui monte l’encens de vaines aromates !

        O mensonge de ces paroles que l’on dit
        Et que pleure un poète, en un beau soir maudit !

        Je porte dans mon cœur et dans mon âme nue
        L’orgueil d’être farouche, et d’être méconnue !

        Et je garde, malgré les deuils, mon cœur hautain
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