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    I

    Les ramiers tout le jour ont couru les espaces,
    Sans voir les horizons épars au-dessous d’eux,
    Allant on ne sait où de leur vol hasardeux ;
    Mais la nuit va tomber, et leurs ailes sont lasses.

    Sur la forêt qui dort dans les braises du soir
    Ils se sont abattus, pareils à des nuées ;
    Leurs prunelles par tant d’azur exténuées,
    Ils se sont...