[...] Pour amortir l'orgueil de mille vanités,
Considérons jadis quels nous avons été,
Et, faisant à nature une amende honorable,
Dis, superbe : J'étais vilain au préalable
Que d'être gentilhomme ; et, puisque de vilain
Je me suis anobli du jour au lendemain,
Du jour au lendemain je peux changer de titre
Et de petit seigneur devenir grand bélître,
Et en...
-
-
Je ne croiray jamais que de Venus sortisse
Un tel germe que toy. Or ta race j'ay sceu,
Ô enfant sans pitié : Megere t'a conceu,
Et quelque louve apres t'a baillé pour nourrisse.
Petit monstre maling, c'est ta vieille malice,
Qui te tient acroupi ; aucun ne t'a receu
Des hommes ny des Dieux que tu n'ayes deceu ;
Et encor ne se trouve aucun qui te... -
Les fourriers d'Eté sont venus
Pour appareiller son logis,
Et ont fait tendre ses tapis,
De fleurs et verdure tissus.
En étendant tapis velus,
De vert herbe par le pays,
Les fourriers d'Eté sont venus
Pour appareiller son logis.
Coeurs d'ennui piéça morfondus,
Dieu merci, sont sains et jolis ;
Allez-vous-en, prenez pays,
Hiver...