• Sous les molles pâleurs qui voilaient en silence
    La falaise, la mer et le sable, dans l’anse
    Les embarcations se réveillaient déjà.
    Du gouffre oriental le soleil émergea
    Et couvrit l’Océan d’une nappe embrasée.
    La dune au loin sourit, ondoyante et rosée.
    On voyait des éclairs aux vitres des maisons.
    Au sommet des coteaux les jeunes frondaisons
    ...

  • Sonore et blond, ainsi qu’une ruche au soleil,
    Le port autour de nous riait au soir vermeil.
    Des calfats amusaient, en se battant, la foule.
    Mon navire roulait doucement à la houle,
    Paisible sous les yeux du maître débarqué,
    Et s’en venait parfois heurter le bord du quai,
    Comme s’il eût gardé de son voyage immense
    Un doux et long roulis qui toujours...