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    DANS les grands bois que l’automne
    A lentement dépouillés,
    Sous les arbres effeuillés
    Que berce un vent monotone,

    Devant les tristes couchants
    Rayés de pourpre et de cuivre,
    Mon souvenir aime à suivre
    Le déclin des jours penchants.

    Des langueurs d’aube pâlie,
    En passant dans l’air du soir,
    Mêlent un frisson du soir
    A...