DEPUIS qu’Aphrodite la blonde
Jaillit des bras du flot amer,
Mieux qu’à nous, fidèles à l’onde,
Les femmes ont aimé la mer.
Et la Mer a gardé pour elles
Le tendre regard d’un amant ;
Elle vient baiser leurs pieds frêles
Avec un doux gémissement.
L’écume de ses flots plus calmes
Que l’orage ne gonfle pas
Vient poser l’argent...