À Madame Louise Ackermann.
L’implacable Infini dont tu souffres, poète,
Nous en avons souffert comme toi, plus que toi ;
Et nous avons aussi, pendant la nuit muette,
Crispé nos poings d’ennui, de colère et d’effroi.
Nous avons comme toi crié dans nos alarmes
Vers ce Dieu morne et sourd qui nous laissait pleurer,
Quand...