Les miroirs, par les jours abrégés des décembres,
Songent-telles des eaux captives-dans les chambres,
Et leur mélancolie a pour causes lointaines
Tant de visages doux fanés dans ces fontaines
Qui s'y voyaient naguère, embellis du sourire !
Et voilà maintenant, quand soi-même on s'y mire,
Qu'on croit y retrouver l'une après l'autre et seules
Ces figures...