• Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure
    Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ;
    Dans ton dédain superbe, implacable Nature,
    Brise à jamais le moule humain.

    De ces tristes débris quand tu verrais...

  •  
    Dans tout l’enivrement d’un orgueil sans mesure,
    Ébloui des lueurs de ton esprit borné,
    Homme, tu m’as crié : « Repose-toi, Nature !
    Ton œuvre est close : je suis né ! »

    Quoi ! lorsqu’elle a l’espace et le...

  • Roulez dans vos sentiers de flamme,
    Astres, rois de l'1immensité!
    Insultez, écrasez mon âme
    Par votre presque éternité!
    Et vous, comètes vagabondes,
    Du divin océan des mondes
    Débordement prodigieux,
    Sortez des limites tracées,
    Et révélez d'autres pensées
    De celui qui pensa les cieux!

    Triomphe, immortelle nature!
    A qui la main pleine...