Tant que vous marcherez sous le soleil des plaines,
Par les mauvais chemins poussant les lourds canons,
O frères, dont les rois ne savent pas les noms,
Et qui ne savez rien de leurs subtiles haines ;
Tant qu’au hasard frappés par les armes lointaines
Ou parmi la mêlée aveugle et sans pardons,
Vous mourrez dans l’horreur de tous les abandons,
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