• Oh ! rappelez, mon frère, et qu’il vienne à ma voix,
                 Comme il venait naguère :
    Je ne puis jouer seul, sans l’ami de mon choix,
              Où donc est-il allé, mon frère ?

    L’été nous rend enfin ses abeilles, ses fleurs ;
                 Le papillon volage
    Aux rayons du soleil étale ses couleurs,...

  • Le bassin est uni : sur son onde limpide
    Pas un souffle de vent ne soulève une ride ;
    Au lever du soleil, chaque flot argenté
    Court, par un autre flot sans cesse reflété ;
    Il répète ses fleurs, comme un miroir fidèle ;
    Mais la pointe des joncs sur la rive a tremblé...
    Près du bord, qu'elle rase, a crié l'hirondelle...
    Et l'azur du lac s'est troublé !...