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    Heure sainte du soir, que j’aime ton mystère,
    Où l’on sent palpiter quelque chose d’austère,
    Quelque chose qui touche à la divinité !
    La terre est près du ciel, dans ces heures dernières,
    A ce moment auguste où les grandes lumières
    Se fondent au couchant avec l’obscurité.

    La nacre, le carmin, le violet, l’orange,
    Se mêlent lentement à l’air d’...