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    Lorsque la nuit descend, nuageuse ou sereine,
    Je vois soudain briller sur la hauteur lointaine
    Un feu que l’on prendrait pour une étoile d’or.
    Chaque soir, sans jamais y manquer, il s’allume
    A l’heure où les coteaux s’effacent dans la brume
    Qui voile avec lenteur la terre qui s’endort.

    Je contemple souvent ce rayon solitaire
    Qui jusqu’à moi...