ARBRES qui verdoyez au soleil triomphant,
O fils harmonieux de la bonne nature,
Toujours debout, dressant votre fière stature,
Comment grandirez-vous si rien ne vous défend ?
La hache sur vos troncs retentit, et vous fend,
Et vous tombez au sol, avec un long murmure ;
Un frisson tel agite alors votre ramure
Qu’on entend, grands vaincus, sur...