Le soleil a clos sa paupière
À l’horizon tout frangé d’or.
Déjà l’ombre crépusculaire
Estompe le lac qui s’endort.
Pas un lambeau de vent ne rase
Le tapis transparent des eaux,
Le flot indolent tout bas jase
Avec le sable et les roseaux.
Le soleil a clos sa paupière Pas un lambeau de vent ne rase |
Partout, de loin en loin, de proche en proche,
Et pour les morts et les saints, L’heure est triste : les champs,... |
Je le dis tout à trac, je considère comme |
Comme enfermés et secoués
En un sac invisible, L’après-midi finit : l’air est vermeil. |
Voici encor de l'heure qui s'argente, |