Regardez ce vaisseau, dont une mer fatale
Semait d’écueils tranchants la route boréale ;
Qui, captif de l’hiver, dont l’acerbe rigueur
De ses muscles de cuivre oxydait la vigueur,
Voyait le pôle, armé d’immobiles naufrages,
Autour de sa voilure engourdir ses cordages ;
Et qui, par le printemps, loin du pôle emporté,
Du soleil qu’il revoit sent la...