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    À l’horizon désert, sinistre et monotone,
    Le Stylite ascétique habite la colonne.
    Brûlé par le soleil, par l’oraison courbé,
    Il est là, maigre et vieux, nu sur l’étroit espace,
    Sourd au bruit des vivants et sourd au vent qui passe.
    Dans un céleste rêve à jamais absorbé.

    En le voyant si haut, soudain les caravanes,
    Pour traverser les monts,...