Quand on arrêtera la course coutumière
Du grand courrier des cieux qui porte la lumière,
Quand on arrêtera l'an qui roule toujours
Sur un char attelé de mois, d'heures, de jours,
Quand on arrêtera l'armée vagabonde
Qui va courant la nuit par le vide des cieux,...

Qu'as-tu ? pauvre amoureux, dont l'âme demi morte
Soupire des sanglots au vent qui les emporte.
N'accuse rien que toi. Ton mal est ton désir,
Et ce dont tu te plains, est ton propre plaisir.
Tu n'as autre repos que ce qui te tourmente,
Et t'éjouis au mal dont tu vas...