Jeté par le hasard sur un vieux globe infime,
A l’abandon, perdu comme en un océan,
Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme,
...

Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure
Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ;
Dans ton dédain superbe, implacable Nature,
...

 
Dans tout l’enivrement d’un orgueil sans mesure,
Ébloui des lueurs de ton esprit borné,
Homme, tu m’as crié : « Repose-toi, Nature !
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