Sur cette œuvre, au matin, devant vous, commencée,
La prière, ô mon Dieu, prosterna ma pensée ;
Je m’agenouille encore, à l’approche du soir,
Sur ce livre imparfait qui trompa mon espoir.
Je viens ; et, vous offrant les douleurs de l’artiste,
Du fruit de mon labeur, à vos pieds je m’attriste ;
Mais, si chétif qu’il soit, je veux vous en bénir ;...