Wo du auch wandelst, ach! an seiner gold'nen Kette Folgt dir mein ganzes Herz voll Huldigungen nach! Als ob mein Wesen sich in dein's verflochten hätte, So denk' ich dein, den langen Tag; So denk' ich dein im Schoß der...
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Est-ce un crime, dis-moi ? suprême Intelligence,
De vouloir pénétrer ta sainte Providence ;
De questionner sur toi tes enfants et ton ciel ;
De briser pour te voir l'hostie à ton autel ;
Inquiet de mes vingt ans, au seuil de la carrière,
De donner une larme...
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La raison dans mes vers conduit l’homme à la foi.
C’est elle, qui portant son flambeau devant moi,
M’encourage à chercher mon appui véritable,
M’apprend à le connaître et me le rend aimable.
Indociles mortels, suspendez vos mépris :
Cette même raison dont...
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De tes lois dès l’enfance heureusement instruit,
Et par la foi, Seigneur, à la raison conduit,
Permets que dans mes vers, sous une feinte image,
J’ose pour un moment imiter le langage
D’un mortel qui vers toi, de troubles agité,
S’avance, et pas à pas...
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Cette ville autrefois maîtresse de la terre,
Rome, qui par le fer et le droit de la guerre
Domina si longtemps sur toute nation :
Rome domine encor par la religion
Avec plus de douceur, et non moins d’étendue,
Son empire établi frappe d’abord ma vue. ...
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Les empires détruits, les trônes renversés,
Les champs couverts de morts, les peuples dispersés,
Et tous ces grands revers, que notre erreur commune
Croit nommer justement les jeux de la fortune,
Sont les jeux de celui, qui maître de nos cœurs,
A ses...
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Le verbe égal à Dieu, splendeur de sa lumière,
Avant que les mortels sortis de la poussière,
Aux rayons du soleil eussent ouvert les yeux :
Avant la terre, avant la naissance des cieux,
Eternelle puissance, et sagesse suprême,
Le verbe était en Dieu, fils de...
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Non, des mystères saints l’auguste obscurité
Ne me fait point rougir de ma docilité.
Je ne dispute point contre un maître suprême.
Qui m’instruira de Dieu, si ce n’est Dieu lui-même ?
Dans un sombre nuage il veut s’envelopper :
Mais il est un rayon qu’il en...
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Homme, qu’est-ce que c’est que tes cérémonies
Misérables, devant les choses infinies ?
A quoi bon tes poeans, tes chants, tes hosannas ?
Pourquoi, n’ayant pas plus de jours que tu n’en as,
Prier au pied d’un tas d’autels contradictoires ?
Quelle manie, atome...
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Mais quelqu’un me vient-il en aide, ô nuit farouche ?
J’écoutais, j’entendis. Ombre obscure ! Une bouche
Parlait, et dégageait de la brume en parlant.
— « La croyance est une hydre et vous ronge le flanc.
Niez tout. O vivants, l’atome sort, puis rentre.
Pas...
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