Sitôt que nos bouches se touchent,
Nous nous sentons tant plus clairs de nous-mêmes
Que l'on dirait des Dieux qui s'aiment
Et qui s'unissent en nous-mêmes ;
Nous nous sentons le coeur si divinement frais
Et si renouvelé par leur lumière
Première
Que l'...
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Voici quinze ans déjà que nous pensons d'accord ; |
Dans son village, au pied des digues, |
Parmi l'étang d'or sombre |
Pour nous aimer des yeux, |
La glycine est fanée et morte est l'aubépine ; |
Vers une lune toute grande, |
J'ai cru à tout jamais notre joie engourdie |
Le paysage il a changé - et des gradins, |
Je rêve une existence en un cloître de fer, |