I
Écoute, vieux corbeau blanchi par tant d’années,
Siffler au loin les voix féroces de l’hiver.
Tes poumons sont d’airain et ton bec est de fer ;
Quel vent pourrait briser tes ailes décharnées ?
Ô lutteur isolé, mélancolique et fier,
Que peuvent sur toi les tempêtes déchaînées ?
Les averses et les bises désordonnées
Chaque jour font plus rude...