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    Le bronze grave étreint de son sommeil pesant
    Ton corps au geste las et ta face verdie ;
    Et quelle douloureuse et douce tragédie
    T’a faite la statue où tu dors à présent ?

    Le marbre de ton socle est rouge et l’on y sent
    Partout la pourpre encor d’une tache agrandie ;
    Est-ce la flèche aiguë ou la hache hardie
    Qui t’a couchée ainsi plus belle...