Poem Lake | Page 20 | The Greatest Poems of All Time

Séguidille Brune encore non eue, Je te veux presque nue Sur un canapé noir Dans un jaune boudoir, Comme en mil huit cent trente. Presque nue et non nue À travers une nue De dentelles montrant Ta chair où va courant Ma bouche délirante. Je te... Poet: Paul Verlaine	Sérénade Comme la voix d’un mort qui chanterait Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton retrait Ma voix... Poet: Paul Verlaine	Sois de bronze et de marbre et surtout sois de chair Sois de bronze et de marbre et surtout sois de chair Certes, prise l’orgueil nécessaire plus cher, Pour ton combat avec les contingences vaines ; Que les poils de ta barbe ou le sang de tes veines ; Mais vis, vis pour souffrir, souffre pour expier, Expie et va-t’en... Poet: Paul Verlaine	Le Soldat laboureur Or ce vieillard était horrible : un de ses yeux, Crevé, saignait, tandis que l’autre, chassieux, Brutalement luisait sous son sourcil en brosse ; Les cheveux se dressaient d’une façon féroce, Blancs, et paraissaient moins des cheveux que des crins ; Le vieux torse... Poet: Paul Verlaine
Le Soldat laboureur Or ce vieillard était horrible : un de ses yeux, Crevé, saignait, tandis que l’autre, chassieux, Brutalement luisait sous son sourcil en brosse ; Les cheveux se dressaient d’une façon féroce, Blancs, et paraissaient moins des cheveux que des crins ; Le vieux torse... Poet: Paul Verlaine	Sonnet du Trou du Cul Paul Verlaine Fecit Obscur et froncé comme un œillet violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d’amour qui... Poet: Paul Verlaine	Sonnet héroïque La Gueule parle : « L’or, et puis encore l’or, Toujours l’or, et la viande, et les vins, et la viande, Et l’or pour les vins fins et la viande, on demande Un trou sans fond pour l’or toujours et l’or encor ! » La Panse dit : « À moi la chute du trésor ! ... Poet: Paul Verlaine	Le « sort » fantasque qui me gâte à sa manière Le « sort » fantasque qui me gâte à sa manière — M’a logé cette fois, peut-être la dernière Et la dernière c’est la bonne — à l’hôpital ! De mon rêve à ceci le réveil est brutal Mais explicable par le fait d’une voleuse (Dont l’histoire posthume est, dit-on,... Poet: Paul Verlaine
Streets Dansons la gigue ! J’aimais surtout ses jolis yeux, Plus clairs que l’étoile des cieux, J’aimais ses yeux malicieux. ... Poet: Paul Verlaine	Sub urbe Les petits ifs du cimetière Frémissent au vent hiémal, Dans la glaciale lumière. Avec des bruits sourds qui font mal, Les croix de bois des tombes neuves Vibrent sur un ton anormal. Silencieux comme les fleuves, Mais gros de pleurs comme eux de flots,... Poet: Paul Verlaine

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