Me voilà revenu de ce voyage sombre,
Où l'on n'a pour flambeaux et pour astre dans l'ombre
Que les yeux du hibou ;
Comme après tout un jour de labourage, un buffle
S'en retourne à pas lents, morne et baissant le muffle,
Je vais ployant le cou.
Me voilà revenu du pays des fantômes ;
Mais je conserve encor loin des muets royaumes...