• La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire
    De cet aveugle archer qui nous aveugle ainsi :
    Puis, fâché de l'Amour, et de sa mère aussi,
    Les louanges des rois j'accordai sur ma lyre.

    Ores je ne veux plus tels arguments élire,
    Ains je veux, comme toi, point d'un plus haut souci,
    Chanter de ce grand roi, dont le grave sourcil
    Fait trembler le céleste et...

  • Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse,
    Si pour n'avoir d'usure enrichi sa maison,
    Si pour n'avoir commis homicide ou trahison,
    Si pour n'avoir usé de mauvaise finesse,

    Si pour n'avoir jamais violé sa promesse,
    On se doit réjouir en l'arrière-saison,
    Je dois à l'avenir, si j'ai quelque raison,
    D'un grand contentement consoler ma vieillesse.
    ...