Comme le vent d’automne emporte,
Pour les ranimer un instant,
Fleur desséchée & feuille morte,
En son tourbillon inconstant,
Dans ces lettres, tristes trophées,
Pauvre tas de papier jauni,
Vibre aussi par molles bouffées
Le grand souffle de l’infini.
Ô spectres qu’aujourd’hui je touche,
Chers inconnus que j’entrevois,
La mort en...