Lorsque je vous dépeins cet amour sans mélange,
Cet amour à la fois ardent, grave et jaloux,
Que maintenant je porte au fond du cœur pour vous,
Et dont je me raillais jadis, ô mon jeune ange,
Rien de ce que je dis ne vous paraît étrange,
Rien n’allume en vos yeux un éclair de courroux ;
Vous dirigez vers moi vos regards longs et doux,
Votre paleur...