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    L’air est humide, épais et gras ;

    Taches de deuil, des oiseaux planent
    Auprès des sacs bondés qui s’alignent là-bas ;
    De terre en terre, ici, plus loin, par tas,
    À feux larges, brûlent les fanes.

    Mélancoliques et longues et lentes,
    Frôlant le sol, barrant les sentes,
    Tels des gestes qui s’en iraient
    ...

  • J’aime la boue humide et triste où se reflète
    Le merveilleux frisson des astres, où le soir
    Revient se contempler ainsi qu’en un miroir
    Qui découvre à demi son image incomplète.

    J’aime la boue humide où la Ville inquiète
    Détache ses lueurs...