MON cœur est comme un grand paradis de délices
Qu’un ange au glaive d’or contre le mal défend ;
Et j’habite mon cœur, pareil à quelque enfant
Chasseur de papillons, seul, parmi les calices.
Gardé des chagrins fous et des mortels supplices,
En l’asile fleuri du jardin triomphant,
Pour me désaltérer, dans le jour étouffant,
J’ai ton eau, frais...